Par Sabine
3 clés pour passer un cap dans votre vie, c’est maintenant !
Article écrit sur la chanson Beneath Your Beautiful.
1) Distinguer les rêves des illusions
Le vrai rêve, c’est celui qui nous rend heureux(se).
Le bonheur ne se cantonne pas au nombre d’objets que nous possédons mais fait plutôt appel aux relations que nous avons, à la qualité du lien que nous construisons avec l’autre, à ce que nous transmettons et « co-créons » avec les autres.
J’entends par rêves illusoires ceux qui, lorsqu’ils sont atteints, amènent la suffisance. Comme par exemple si je rêve de gagner beaucoup d’argent, ok et après le jour où c’est le cas, qu’est-ce que je fais ? Bon nombre de personnes dans cette situation sont peu à peu tombées dans l’ennui, la déprime, l’alcoolisme car ils/elles n’avaient aucun véritable but.
Pour moi, avoir de l’argent n’est pas un rêve puisque c’est un moyen, une énergie qui permet de contribuer à du mieux pour servir notre rêve, notre bonheur. Mais ce n’est pas un rêve en soi.
La métaphore de l’arbre
Cela me fait penser à l’image d’un arbre, un arbre magnifique avec de
nombreuses et longues branches. Il y a le tronc et les
branches crées à partir de ce tronc. Ce dernier est comme notre « pour quoi » nous choisissons de faire ceci, cela. Plus c’est clair pour nous, plus le tronc s’épaissit, prend sa place, devient assez puissant pour donner naissance à toutes ses branches, les réalisations directes de nos rêves.
Mon « pour quoi »
Ce « pour quoi » en général ne nous touche pas seulement individuellement, mais nous dépasse bien au-delà de nous-mêmes. Nous sommes 7 milliards de personnes à être impactées par nos rêves. Ils nous poussent à réinventer le Monde, pour en prendre mieux soin, pas plus mais MIEUX. Et si nous commencions d’abord par nous-mêmes ? Par se risquer à reconnaître notre véritable « pour quoi » ? Pour se connecter aux autres en mieux ?
Ce « pour quoi », quelque soit l’âge que nous avons est déterminant et a une grande responsabilité dans ce que nous devenons. Et c’est dans notre for intérieur que cela se passe, dans le silence ou dans le bruit mais surtout dans l’inspiration de sa propre authenticité. A nous d’accueillir et stimuler cette inspiration.
2) J’ai encore plein de rêves, comment faire le tri ?
La métaphore du puzzle
Qui n’a pas plein de rêves depuis son enfance ?…
Il ne s’agit pas là de faire une liste exhaustive de tous les rêves qui sont passés par notre tête depuis notre naissance, quoique qu’on apprendrait surement beaucoup de choses intéressantes sur nous-mêmes.
En général, beaucoup de moments vécus, d’actions réalisées dans notre passé ne sont autres que les pièces d’un puzzle (= rêve), lequel nous apparaît clair quelquefois que bien plus tard. Faire ce lien peut permettre de mesurer tout le sens de ce rêve-là, versus un autre pour faire le tri plus facilement. Identifier à quel degré ce rêve répond à notre « pour quoi ».
Prenons l’exemple de quelqu’un qui est en train de créer un spectacle, une évidence apparue seulement à l’âge adulte. Est-ce vraiment la priorité pour lui parmi tous ses rêves ? S’il relate dans son passé les occasions importantes où il a été amené à monter sur une scène, à parler devant un groupe, à transmettre de cette manière… à ressentir l’intensité de ce que ces moments lui ont apporté dans sa vie. Ce sont ces habitudes-là qui l’ont amené plus tard à poursuivre cette trajectoire et monter aujourd’hui sur scène avec plus de contenu, plus de personnes pour accoucher de ce spectacle, qui existe en fait depuis si longtemps. Peu à peu, ce rêve réalisé qui était le puzzle deviendra à son tour une pièce d’un nouveau puzzle…
C’est çà la magie de la vie, la capacité de l’être humain à se renouveler sans cesse avec cohérence et justesse dans ce qu’il est.
Le jeu des coïncidences
Vous ne vous êtes jamais dit: » Ah tiens, aujourd’hui j’ai pu faire telle prouesse. Heureusement que j’ai réalisé telle action il y a x années. Un peut comme si tout cela avait été là pour me préparer à ce que je suis en train de faire aujourd’hui ? » Curieuse coïncidence, non ?
Eh bien, non, je ne crois pas à la juste coïncidence, je pense qu’il y a un lien, je crois sincèrement dans le fait que notre corps sait, même s’il n’y a pas encore eu transmission du message au mental. Eh oui, notre corps fait le boulot, active les ressources nécessaires dans cette quête de réalisation.
Car oser ses rêves…
C’est vibrer dans son corps, pétiller de l’intérieur pour rayonner à l’extérieur, se sentir utile au monde dans son authenticité, dans sa vraie valeur et le monde a tellement besoin de gens qui vibrent. Il n’y a pas 40 rêves qui nous mettent autant dans cet état si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes. C’est plutôt une hiérarchie à trouver un grand rêve = mon « pour quoi » (le tronc de l’arbre) qui laissent en découler des rêves intermédiaires (les branches), à nous de reconstituer l’ordre 🙂 C’est parti !
Pour être franche avec vous, mes rêves d’aujourd’hui, je les pratiquais déjà petite…
En fait, je dirais même que « l’ascension » que je vis aujourd’hui a démarré dans mon enfance sans le savoir, sans forcément le percevoir et ce surement comme pour chacun(e) d’entre vous. Au milieu des turbulences, des tempêtes à traverser, de mes propres craintes, de mes propres peurs, c’est à travers les mots, le mouvement et la transmission à l’autre que la motivation à vivre, à réussir ma vie s’est réveillée comme un murmure.
Dans mon métier, je m’appuie sur ces différents aspects pour aider l’autre à oser vivre sa propre vérité.
Ecrire s’est imposé à moi comme une évidence, un soulagement, une détermination pour changer le cours de ma vie, pour garder le cap de ma boussole et rester SENSée.
Les mots couraient sur le papier comme pour accoucher de mon véritable moi, de mon authenticité au milieu du moule dans lequel je devais me confondre. Etre identique à l’autre plutôt que de cultiver ma propre nature…
Ma résilience me permettait d’oser voir ma vie future autrement que ma réalité du moment, oser mes rêves, les visualiser et y croire, voilà ce qui fait ce que je suis devenue.
Et si je n’avais pas eu cette vie-là, je n’aurais peut-être jamais pu faire ce que je fais aujourd’hui: réaliser mes rêves !
3) Choisir, c’est renoncer
Reconnaître sa résilience
Lorsque l’on a accès à cette résilience, c’est notre liberté. Nous avons envie de tout essayer, tout découvrir, tout apprendre et tout faire. On se sent pousser des ailes et une autre énergie, celle de la Vie qui fait ressortir un rayonnement particulier.
Discerner
Avec le temps, la nécessité de faire des choix s’invite dans cette liberté pour éviter l’épuisement.
Cela demande de renoncer à des rêves qui pourraient nous rendre heureux(se) mais pas autant que d’autres. Une subtile nuance à sentir en soi pour décider le bon choix.
C’est avoir assez de courage aussi pour se dire, je renonce à tout vouloir.
C’est un peu comme devoir choisir son repas parmi une quantité de possibilités. Accepter que l’on ne puisse pas tout prendre, tout manger sinon bonjour l’indigestion. On ne savoure plus du tout puisque l’on est pas bien.
Les moyens pour faire le point et arriver à choisir ?
Variés selon chacun(e), échanger avec un coach est une belle opportunité d’accompagner cette étape de votre vie, rendez-vous sur www.sabinetaupin.com. Dessiner, écrire, peindre, créer, ressentir dans le mouvement en musique ce qui peut émerger sont des moyens efficaces à condition d’être dans l’intention.
Identifier lorsque vous vous sentez vibrer pendant une de vos réalisations.
Et si rien ne vous vient, peut-être que votre coeur n’est pas au rendez-vous. Des études montrent que le 1er critère pour prendre nos décisions reposent dans notre émotionnel, écoutez-le car c’est votre corps qui parle…
Et vous, qu’est-ce que vous faisiez petit(e) qui vient nourrir votre « pour quoi » dans votre vie d’adulte ?
A nous d’oser nos rêves pour embellir le Monde !