Par Sabine
Rien de tel que de brasser ce qui nous anime vraiment pour avoir la pêche !
1) S’écouter
- Ecouter ses envies: prendre le pas pour rendre possible ce qui nous semble si souvent difficile à faire au milieu du train train quotidien trépidant, s’autoriser à écouter ses envies et même les partager autour de soi, ça peut en inspirer plus d’un au passage.
- Ecouter son corps: écouter ce qu’il a à nous dire, mal à la tête, trop dans le contrôle ? plein le dos, n’est-il pas temps de larguer quelque chose ? Le dictionnaire des malaises et des maladies (J.Martel) peut apporter quelques éclairages sur certains aspects en parallèle des diagnostics médicaux.
Plus on relativise ce thème, quitte à en faire abstraction, plus ça revient… au même endroit ou ailleurs jusqu’au moment où un dysfonctionnement plus important nous demande de freine.
- Ecouter ses émotions, ses intuitions: se laisser sentir si une opportunité, une rencontre est bonne ou pas pour soi, pour ses projets. Dans « L’Erreur de Descartes » (Damasio), il est démontré que nos prises de décisions se prennent surtout en fonction des aspects émotionnel et physiologiques (nos réactions dans le corps) en parallèle de l’aspect cartésien. Cela illustre assez bien l’exemple d’une personne désagréable que nous avons eu au téléphone. Au moment de décrocher, nous ressentons une impression désagréable. Au final, on a du mal à le rappeler le plus souvent. Idem, en situation d’urgence, ce sont nos émotions qui nous font agir, typiquement éviter quelqu’un en voiture ou autre. Comme le dit le neurobiologiste J-P Changeux (Préface de « L’erreur de Descartes »), c’est ce qui fait la beauté de l’émotion au cours de l’évolution: elle confère aux êtres vivants la possibilité d’agir intelligemment sans penser intelligemment.
2) Sourire
Les jours où tout va bien facile vous me direz et c’est bien vrai. Les jours où c’est moins fun, il y a toujours une journée à vivre, des personnes à rencontrer, croiser, à avancer, etc…et leur balancer notre mauvaise humeur ne serait pas « fair-play », n’est-ce pas ? Petites astuces (selon où vous êtes), faire quelques minutes des grimaces pour détendre le visage tiré, repenser à un super souvenir, ou encore repenser à votre dernière réussite, dépassement (même petit, c’est déjà énorme!) suivant votre rêve ou autre. Ressentir les sensations de bons moments de bonheur que vous vivez et laisser le sourire sortir…! Tout est question de choix.
3) Préciser nos projets pour 2017
Un rêve, une intention, un défi… Et si c’était çà notre intention pour 2017 ?
S’engager à découvrir et/ou affiner ce thème essentiel, celui de notre accomplissement pour l’année qui vient, allumer et/ou rallumer cette flamme intérieure pour se sentir mieux. Et être apprécié(e) pour qui nous sommes au-delà de la couche +/-superficielle.
S’interroger et trouver les étapes intermédiaires à atteindre pour arriver à ce rêve, cette intention. C’est à nous de créer le mode d’emploi.
Ces étapes intermédiaires doivent être:
- Cohérent avec le rêve/intention: c’est l’histoire d’un homme qui cherche ses clés dans un jardin public à la tombée de la nuit près d’un réverbère. Un passant lui propose de l’aider, ils cherchent ensemble, ne trouvent aucune clés sur place. Le passant finit par lui demander s’il est bien sûr de les avoir perdu ici, et là, l’homme lui répond que non il ne les a pas perdu ici mais qu’il y avait de la lumière et que c’était plus facile pour chercher. En clair, s’assurer de cette cohérence, c’est gagner du temps pour la concrétisation finale.
- Atteignables: se fixer une première étape qui semble réaliste de son point de vue. C’est beaucoup plus motivant pour aller l’atteindre. Cela peut être tout petit au début puis petit à petit cela va évoluer. Le fait de voir que l’on y arrive au
fur et à mesure accroît l’envie de continuer un peu plus loin le jour suivant, puis celui d’après, etc.
- Déclencheur d’action: invite à une mise en action quelqu’elle soit, en temps, en réflexion, en énergie, en rencontres, en argent.
- Réguliers: rien de tel que de pouvoir en faire un petit peu régulièrement, idéalement tous les jours quelque soit la manière d’agir. Le nombre de minutes employé à cela n’est pas très important, ce qui compte c’est la conscience que l’on y met au moment de le faire, c’est ce qui va permettre l’efficience nécessaire.
4) Chercher les bonnes ressources
Il ne sert à rien de semer une graine dans un terreau stérile, c’est du gâchis.
Choisissons un terreau fertile pour semer nos graines de créativité, ce ou ces rêve(s) qui nous tiennent tant à coeur. Pouvoir laisser grandir ces graines pour s’accomplir et être apporteur de bonheur pour soi-même, l’entourage, les autres. Qui dit terreau fertile, nécessite nourriture (réseau stimulant, rencontres inspirantes, formations, communautés, livres, audios selon sa thématique et bien d’autres choses). A vous de créer votre liste !
5) Prendre du plaisir à ce que nous faisons
Revoir dans tout ce que nous faisons dans notre journée ce qu’il peut y avoir de positif (surtout quand on en a pas envie de le faire ce qu’il y a à faire:). Qu’est-ce que cela dit de moi ? Et qu’est-ce que je peux en retirer de constructif pour avancer ?