Par Sabine
J’entends si peu de gens parler de leurs rêves comme si c’était un secret inavouable et tellement différent du quotidien.
Est-ce que les gens n’en ont pas ? Est-ce lié au fait que cela semble utopique face à la réalité au point d’être inutile d’échanger dessus régulièrement ? Parler de ses rêves ne devrait-il pas au contraire être la porte ouverte à un brainstorming d’idées pour s’en approcher ?
1) Nous honorer
Souvent, ces rêves sont là depuis l’enfance sous une forme différente, qui ne demande qu’à être traduite au goût du jour suivant où l’on en est. C’est d’une certaine façon libérer ce qui est contenu à l’intérieur et qui attends l’opportunité d’éclore.
Comme ledit si bien notre ami Kant : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement ». C’est se donner la chance de réussir dans ce que l’on aime, quelque soit le succès au final. Le succès représente bien évidemment des avantages mais dans la durée, il n’y a pas de meilleure récompense que de ressentir dans son corps, dans ses cellules la réalisation d’une création.
Il y a beaucoup plus d’artistes malheureux qui ont du succès sans réussir ce qu’ils auraient vraiment souhaité faire (Elvis Presley, Marilyn Monroe, Mickaël Jackson,…) que d’artistes heureux qui vivent la réussite et le succès.
Il y a une variété de manières de pouvoir toucher nos rêves dans notre réalité, malgré les contraintes. Avoir conscience de la place de nos rêves dans notre quotidien permet justement de mieux accepter nos contraintes, faire plus facilement la part des choses pour mieux les concilier. A mon tour de me demander de quelle manière aujourd’hui je m’honore ? ou au moins est-ce que dans ma vie j’ai le sentiment de m’honorer ?
2) Nous donner une raison de vivre, d’accomplir notre légende personnelle.
Pour moi, cette question est en lien direct avec l’utilité de notre naissance. Cela nous renvoie à la vision que nous en avons chacun(e) et de la considération que nous avons de nous-mêmes.
Lorsque l’on s’ennuie dôté(e) d’une faible estime de soi-même et de peu de motivation, il est plus facile de nous ranger mécaniquement derrière ce que faisaient les générations avant nous, que c’est le plus simple.
Mais lorsque l’on prend goût à ce que l’on aime, ce que l’on est, que l’on apprend à s’apprécier, que l’on trouve du sens à nos actes, cela prend une toute autre tournure. Il y a comme une flamme qui s’éveille initiant passage à l’action, prise de risques, développant une dynamique souvent inspirante et contagieuse. On a comme l’envie de devenir « l’héroïne, le héros » de notre vie avec excitation et détermination. Clairement, ça change la donne niveau perception de la vie, non ?
Et si l’on cultivait notre flamme un peu plus d’ici dans les jours qui viennent, comment ce serait ?… A vos idées !
3) Nous différencier
Que ce soit pour notre cv, pour notre « pitch » de présentation ou en entretien d’embauche, sans cesse on nous demande quelles sont nos qualités, lesquelles nous différencie des autres. Et souvent on entend les mouches voler dans la pièce… Pourtant nous vivons avec nous-mêmes tous les jours, nous devrions être capables de les détecter, connaître spontanément nos forces et regarder nos faiblesses comme des points d’amélioration.
Le plus souvent, nos forces, c’est ce que nous arrivons à faire naturellement, avec dextérité sans tellement hésiter. C’est ce vers quoi nous allons directement avec simplicité, sans nous torturer de ce que les autres vont bien pouvoir penser si nous faisons ceci ou cela. Et très souvent, c’est bien en lien avec nos rêves, une vraie boussole pour savoir comment nous diriger, déterminer l’étape d’après et la manière de l’atteindre. Les feedbacks donnent bien sur aussi des billes.
4) Nous dépasser
Cultiver notre capacité à évoluer pour saisir les opportunités plutôt que de laisser voir venir.
Enclencher la méthode des petits pas pour sortir de notre zone de confort, prendre des risques, apprendre et devenir la meilleure version de soi. Un défi stimulant, grisant même et tellement formateur !
Célébrer ses dépassements à chaque fois que cela arrive est déterminant dans sa réalisation. C’est comme lorsque nous avons à monter une centaine de marches sur un escalier raide. Mieux vaut regarder les quelques prochaines marches plutôt que vouloir regarder précisément le sommet, au point d’en perdre l’équilibre.
5) Partager nos intérêts avec autrui
Parler de ce qui nous anime procure du bien être, de la créativité, de l’émulation avec les autres. Ce vrai cercle vertueux permet de vous attirer des opportunités à la hauteur de vos rêves.
S’entourer de personnes qui rayonnent, qui partagent ce qu’elles mettent en place de vibrant dans leur vie renforce notre détermination à nous dépasser pour nous sentir plus heureux à notre tour.
Et c’est bien de cela dont le monde a besoin, de gens vivants plutôt que de gens stressés, fatigués, fatalistes, frappés de burn et de brown out, de cancers, de dépressions…