Comment contrer le négatif ambiant ?

Par Sabine

Fatigué(e) ? Pas motivé(e) ? « Tout est compliqué », « C’est dur », « C’est la crise », « Ca va mal »,…

Vous entendez souvent cela ? Moi aussi, et la plupart du temps dans ces moments-là je ne peux pas m’empêcher de me
demander si partager ces idées-là permet vraiment d’éviter ce scénario pour nous tous.

Clé 1: choisir d’être porteur de messages motivants et positifs.

Parler de ce que l’on apprécie, pour se motiver plutôt que de prendre part à ce qui ne va pas, à des constatations passives et alarmantes.
En somme, c’est se rappeler que nous avons le choix (et même quand c’est difficile) du type de messages dont nous voulons être porteurs autour de nous…

Clé 2: oser vouloir faire différemment et le faire !

Au début de mon parcours professionnel, à travers le nombre de plaintes que j’entendais chaque jour, il m’arrivait de me demander: « Sérieux, la vie professionnelle, c’est comme çà jusqu’à la retraite ? » A entendre souvent ce que disent les plus avancés(es) que moi,  nous allions forcément trimer tout le temps dans beaucoup de domaines pour arriver à être heureux comme eux l’ont fait jusqu’à présent. Lorsque j’entends ces personnes plus âgées aujourd’hui, en ayant accompli tant de choses, cet air de « c’est difficile », cette habitude de râler est pourtant toujours là intacte mécaniquement. Comme s’il n’y avait aucune autre issue, aucune autre manière de faire, pourtant Christophe Colomb avant de découvrir l’Amérique a dû faire le choix de faire différemment d’avant pour se dépasser, s’accomplir et contribuer à faire avancer le monde.

Clé 3: prendre du plaisir à ce que l’on fait.

Est-il si rare d’aimer son travail et sa vie au point de vouloir le partager de cette façon-là, laisser exprimer de la motivation à vivre, de l’enthousiasme ? Je crois sincèrement qu’au dernier jour de notre vie, l’essentiel est tout ce que nous aurons vécu de beau et d’utile pour nous et pour les autres. Si ce que l’on fait permet d’embellir le Monde, c’est encore mieux.

D’après une étude américaine sur les témoignages de gens qui n’ont plus que quelques jours devant eux, 95% regrettent leur vie contre seulement 5% s’estimant heureux de leur vie, un constat édifiant… Et si nous faisions partie de cette 2e catégorie de personnes en sachant dès maintenant regarder dans notre vie ce qui nous fait déjà vibrer ? Même à petites doses ?

Clé 4: identifier ce qui nous stimule et le contacter aussi souvent que possible.

Commençons par regarder ce qu’il peut bien y avoir de sympa, vibrant, positif, motivant dans notre quotidien. Cela peut être aussi à travers le sens que nous mettons à faire ce que nous faisons. Identifier ce qui nous touche en particulier, de façon la plus précise possible. Plus nous sommes précis(es) dans ce qui nous fait vibrer, plus il est facile de savoir quoi reproduire et intensifier. L’idée est d’arriver à transférer ces zones-là dans ce que nous faisons tous les jours d’une manière ou d’une autre, a minima par petites touches.

J’apprécie ce proverbe « les petites ruisseaux font les grandes rivières ». Le fait d’identifier des petites choses « vibrantes » permet à un moment qu’elles prennent plus de place pour contribuer à nous réaliser.

Et vous, quelles sont les petites choses « vibrantes » dans votre quotidien ?…